
« Le Secrétaire général est choqué par les récentes informations faisant état de massacres commis par des groupes armés non étatiques dans plusieurs villages de la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, notamment la décapitation et l’enlèvement de femmes et d’enfants. Il condamne fermement cette brutalité gratuite. »
Entre le 6 et le 8 novembre dernier, l’horreur s’est abattue dans la province mozambicaine du Cabo Delgado, où plus de cinquante personnes ont été décapitées par des militants islamistes affiliés à l’État Islamique.
Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, s’est dit « choqué » du massacre commis et affirme condamner « fermement » cette brutalité gratuite.
« Le Secrétaire général est choqué par les récentes informations faisant état de massacres commis par des groupes armés non étatiques dans plusieurs villages de la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, notamment la décapitation et l’enlèvement de femmes et d’enfants. Il condamne fermement cette brutalité gratuite. »
Le Secrétaire exhorte ensuite « les autorités du pays à mener une enquête sur ces incidents et à demander des comptes aux responsables » et appelle « toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme ».
Puis il termine sa déclaration en réaffirmant l’engagement de l’ONU dans de telles situations.
« Le Secrétaire général réaffirme l’engagement de l’ONU à continuer d’aider le peuple et le Gouvernement mozambicains à répondre d’urgence aux besoins humanitaires immédiats et aux efforts visant à faire respecter les droits de l’homme, à promouvoir le développement et à empêcher la propagation de l’extrémisme violent. »
La semaine dernière, le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) révélait déjà « l’escalade du conflit et de la violence entraîne des déplacements massifs et une augmentation des besoins humanitaires à Cabo Delgado ». L’OCHA expliquait alors que la situation s’y était « considérablement détériorée au cours des 10 derniers mois », et ce dans un contexte de « sous-développement chronique, de chocs climatiques consécutifs et de flambées de maladies récurrentes ». L’organisation ajoutait que « le nombre croissant d’attaques par des groupes armés non étatiques, qui touchent particulièrement les districts du nord et de l’est de la province, entraîne des déplacements massifs et multiples, perturbant les moyens de subsistance des populations et l’accès aux services de base. »
M.C.